À quel âge un bébé peut prendre l’avion, parents à l’aéroport

À quel âge un bébé peut-il prendre l’avion ?

27 octobre 2025

📌 En résumé

  • La plupart des compagnies acceptent les nouveau-nés dès 7 jours à 2 semaines ; pour les longs vols, attendez si possible 3 semaines.
  • Moins de 2 ans, votre enfant voyage en général sur vos genoux (tarif « bébé ») ; un siège dédié reste plus sûr et plus confortable.
  • Vérifiez à l’avance les papiers (passeport, AST), les bagages (poussette, biberons) et les règles des ompagnies (bassinette, frais).
  • Pour éviter l’inconfort : succion au décollage/atterrissage, nez dégagé, et une organisation simple mais efficace (checklist incluse).

Vous vous êtes déjà demandé si vous pouviez réserver des vacances sans vous interroger sur le moment où votre tout-petit supportera l’avion ? C’est une question que l’on me pose souvent, et je comprends bien l’enjeu : faire simple, sûr et sans mauvaises surprises. Vous êtes au bon endroit : on répond clairement « à quel âge un bébé peut-il prendre l’avion » et à tout ce qui va avec (papiers, bagages, confort, prix).

Mon approche est très terre-à-terre : je vous donne les repères des compagnies, les précautions santé utiles, et des conseils concrets pour choisir le vol et s’installer à bord. Le but ? Que vous puissiez décider sereinement, avec des infos à jour et utilisables tout de suite. Allons-y pas à pas.

Les repères d’âge selon les compagnies

Âge minimum avion bébé, nouveau-né en cabine

Nouveau-né (0–2 semaines) : ce que permettent (ou non) les compagnies

La plupart des compagnies aériennes acceptent un nouveau-né à partir de 7 jours de vie. D’autres fixent le seuil à 2 semaines. Cela répond à la question pratique « âge minimum d’un bébé en avion ». Dans les faits, cette tolérance vise des trajets courts. Pour un long-courrier avec un nourrisson de quelques jours, les médecins recommandent d’attendre si possible.

Pourquoi ces seuils ? Dans les tous premiers jours, un bébé est plus vulnérable (fatigabilité, exposition aux infections, difficultés d’oreilles). L’environnement pressurisé reste sûr, mais pas idéal pour un organisme tout neuf. Si vous n’avez pas le choix (retour de maternité loin, nécessité familiale), échangez avec le pédiatre avant de réserver.

2–8 semaines : recommandations médicales et bon sens

Entre 2 et 8 semaines, la plupart des nourrissons tolèrent bien un vol court. Pour un long-courrier bébé (plus de 3 heures), attendez idéalement 3 semaines révolues et privilégiez un vol direct. Le point clé : un bébé qui mange et dort bien sera plus à l’aise, surtout si vous anticipez la succion au décollage/atterrissage.

Sur le plan administratif, rien de spécifique à cet âge, mais prévoyez un check santé simple : nez dégagé, pas de fièvre, pas d’otite. La règle est de rester pragmatique : si bébé est enrhumé ou irritable, mieux vaut décaler si vous le pouvez.

2–24 mois : sur les genoux ou siège dédié ?

Jusqu’à 2 ans, la plupart des compagnies proposent l’option « enfant de moins de 2 ans sur les genoux », souvent contre un forfait ou un pourcentage du tarif adulte. C’est légal et courant. Mais la solution la plus sûre et confortable reste d’acheter un siège pour bébé et d’utiliser un siège auto homologué.

Si vous voyagez souvent, vous gagnerez en confort avec un siège attribué : sommeil plus stable, bras libres, meilleure gestion des turbulences. Sur un long-courrier, la bassinette (berceau fixé sur la cloison) est utile, mais limitée en poids/taille. Réservez-la tôt.

Mon conseil : si votre budget le permet, réservez un siège pour les vols de plus de 3 heures. Vous y gagnez en sécurité, en confort et en sérénité, surtout si bébé est tonique.

Documents et formalités pour voyager avec un bébé

Passeport bébé et autorisation de sortie du territoire

Passeport, carte d’identité, livret de famille : qui sert où ?

En France métropolitaine, aucun document n’est requis pour un vol intérieur si l’enfant est avec ses parents, mais de nombreuses compagnies exigent une pièce d’identité pour embarquer. Par prudence, voyagez avec une carte d’identité ou un passeport pour votre bébé, même en domestique.

Dans l’Espace Schengen/UE, une carte d’identité valide peut suffire. Hors UE ou DOM-TOM, un passeport est quasi systématique, parfois avec visa. Le livret de famille ne remplace pas un titre, mais il peut faciliter certaines vérifications d’identité parentale.

Autorisation de sortie du territoire : quand est-elle obligatoire ?

L’autorisation de sortie du territoire (AST) n’est obligatoire que si votre enfant voyage sans aucun de ses parents : grands-parents, oncle/tante, famille d’accueil, voyage scolaire ou colonie. Si vous voyagez avec votre enfant, l’AST n’est pas nécessaire, même si vous êtes séparé(e) ou divorcé(e) de l’autre parent.

L’AST prend la forme d’un formulaire Cerfa (n° 15646*01) signé par l’un des titulaires de l’autorité parentale, accompagné d’une copie de sa pièce d’identité. En cas de nom de famille différent entre parent et enfant, le livret de famille facilite les contrôles mais reste facultatif. Cette règle s’applique pour toute sortie du territoire français, y compris vers l’UE/Schengen.

DOM-TOM, hors UE et pays Schengen : cas particuliers

Vers l’Outre-mer, la règle se rapproche d’un vol international : préférez le passeport et vérifiez les exigences locales (durée de validité, vaccins recommandés). Hors Schengen, prévoyez les visas si nécessaires et la carte européenne d’assurance maladie ne couvre pas, sauf en Europe.

Avant d’acheter, vérifiez toujours : documents acceptés, durée de validité résiduelle, éventuelles autorisations pour un seul parent. C’est un réflexe simple qui peut vous épargner un refus d’embarquement.

Bagages en cabine et en soute : tout ce que vous pouvez emporter

Poussette en avion, dépôt à la porte d’embarquement

Poussette, cosy, siège auto, lit parapluie : règles et astuces

La plupart des compagnies autorisent une poussette par enfant, en soute gratuite, et parfois jusqu’à la porte d’embarquement (étiquetée puis restituée à l’arrivée). Un siège auto peut voyager gratuitement en soute. En cabine, il doit être homologué avion s’il est utilisé sur un siège payé pour bébé.

Le lit parapluie passe en soute. Pour limiter la casse, protégez vos équipements dans une housse et glissez des couches ou vêtements en « amortisseur ». Pensez aussi au marquage nominatif sur chaque pièce.

Biberons, lait maternel, petits pots et liquides au contrôle

Bonne nouvelle : les biberons, le lait maternel et les petits pots pour bébé sont autorisés en cabine, en quantités raisonnables, même au-delà de la règle 100 ml. Présentez-les séparément au contrôle de sûreté : vous gagnerez du temps et éviterez une fouille inutile.

Prévoyez un thermos d’eau chaude si la compagnie l’autorise, sinon demandez à bord. Emballez hermétiquement pour éviter les fuites. Une petite trousse avec cuillères, bavoirs jetables et lingettes vous simplifiera la vie.

Trousse de change et essentiels en cabine (par tranche d’âge)

  • 0–6 mois : 1 tenue de rechange, 1 gigoteuse légère, 6–8 couches, sérum phy, biberons/anneau de dentition, couverture.
  • 6–12 mois : 2 encas, 2 petits pots, cuillères, 6–8 couches, tenue de rechange, jouet doux, sacs étanches.
  • 12–24 mois : snacks, gourde, 4–6 couches, tenue de rechange, petit livre/jouet calme, lingettes, gel mains.

Glissez le tout dans un bagage bébé cabine dédié. Une organisation simple vous fera gagner du temps au moment où vous en aurez le moins.

Santé et sécurité à bord : prévenir l’inconfort

Protéger les oreilles au décollage et à l’atterrissage

Le changement de pression est l’ennemi n° 1. Le remède : déglutir régulièrement. Allaitement, biberon, tétine ou gourde au décollage et à l’atterrissage aident à équilibrer les oreilles. Commencez la succion juste après l’accélération et à l’amorce de descente.

Protéger les oreilles de bébé en avion avec biberon

Évitez d’endormir bébé pile à ces moments s’il ne suce pas. Si les oreilles coincent, un peu de sérum physiologique avant la descente peut aider. Restez zen : votre calme rassure votre enfant et limite l’inconfort.

Congestion, otites, prématurés : contre-indications et avis pédiatre

En cas de rhume, otite ou fièvre, mieux vaut reporter si vous le pouvez. Les oreilles déjà sensibles souffrent davantage en cabine. Pour les bébés prématurés, l’avis du pédiatre est indispensable : leur immaturité pulmonaire impose de la prudence.

Après une chirurgie ORL ou une infection récente, demandez un feu vert médical. Et n’oubliez pas une petite trousse santé : sérum phy, thermomètre, traitement habituel, doliprane adapté. C’est léger, et cela peut vraiment dépanner.

Bassinette et siège auto homologué (R129, FAA/EASA) : que choisir ?

La bassinette se fixe sur la cloison (bulkhead). C’est pratique pour dormir, mais limitée en poids/taille et inutilisable en turbulences. Le siège auto avion homologué (mention FAA/EASA, normes R44/04 ou R129) offre le meilleur compromis sécurité/confort… à condition d’avoir acheté un siège pour votre bébé.

Attention à la loop belt (ceinture bébé reliant la ceinture adulte) : autorisée sur certaines compagnies, contestée par des organismes de sécurité. Si vous pouvez, préférez un siège et un dispositif homologué. Le personnel de bord reste votre allié : demandez leur aide pour l’installation.

Mon astuce : prenez une copie papier/numérique de l’homologation de votre siège auto. En cas de doute à l’embarquement, cela simplifie la discussion.

Choisir le bon vol et les meilleurs sièges

Vol direct vs escales, horaires et durée idéale

Avec un bébé, le mot-clé est simplicité. Un vol direct évite le stress des correspondances et limite les réveils. Pour un vol court, visez les heures de sieste. Pour un long-courrier, un départ en fin de journée coïncide souvent avec le sommeil nocturne.

Si l’escale est inévitable, laissez au moins 1 h 30 pour changer de terminal et gérer un change. Les trajets trop serrés tournent vite au sprint, surtout avec poussette et bagage cabine.

Placement à bord : rangées primées, demandes de bassinettes

Bassinette avion bébé sur rangée bulkhead

Les rangées « bulkhead » (juste derrière une cloison) sont recherchées : plus d’espace aux jambes et possibilité d’installer une bassinette. Réservez tôt et confirmez par téléphone, les berceaux étant en nombre limité et attribués selon l’âge/poids.

Évitez les rangées issues de secours : interdites aux enfants. Si vous n’avez pas de bassinette, une place côté hublot facilite le calme. Gardez à portée de main ce qui apaise votre enfant : tétine, doudou, couverture légère.

À l’aéroport : embarquement prioritaire et contrôles plus fluides

Profitez de l’embarquement prioritaire familles. Ce n’est pas un luxe : vous installez sereinement votre espace, attachez le siège auto si besoin, organisez la trousse de change. Aux contrôles, présentez d’emblée liquides/biberons et pliez la poussette au dernier moment.

Anticipez l’alimentation : donner un biberon juste après l’embarquement évite un bébé affamé au roulement. Et gardez une tenue de rechange à portée : cela sauve un vol.

Prix, billet et options pour un enfant de moins de 2 ans

Tarif bébé sur les genoux : combien et quelles limites

Le tarif bébé correspond à un enfant moins de 2 ans sur les genoux d’un adulte. Il est souvent facturé 10 % du tarif adulte sur les long-courriers (plus taxes), et parfois un forfait fixe sur les vols court/moyen-courrier. Pas de siège attribué, et équipements limités.

Vérifiez les conditions tarifaires : frais de modification, bagage inclus ou non, poussette acceptée, et éventuels coûts pour choisir vos places côte à côte. Ce sont ces détails qui font la différence au final.

Réserver un siège pour bébé : quand c’est préférable

Billet d’avion bébé tarif et choix du siège

Acheter un siège pour votre bébé offre la solution la plus sécurisée si vous utilisez un dispositif homologué. C’est aussi plus confortable sur 3 heures et plus. Les compagnies appliquent alors souvent un tarif « enfant » (réduit par rapport à l’adulte), variable selon les politiques commerciales.

Si votre enfant est tonique, si vous voyagez seul(e), ou si vous souhaitez un dodo plus stable, le siège dédié change vraiment l’expérience. Cela laisse vos bras disponibles pour gérer biberon, papier, plateau repas.

Politiques d’attribution de sièges aux familles et frais cachés

Beaucoup de compagnies tentent d’asseoir les familles ensemble, mais sans garantie si vous n’avez pas choisi de places. Or, la sélection payante des sièges peut vite coûter. Comparez le prix total en incluant ces frais : c’est plus juste pour votre budget.

Pensez aussi aux extras « cachés » : embarquement prioritaire, bagage cabine supplémentaire, réservation de bassinette. Rien d’obligatoire, mais c’est utile de chiffrer avant d’acheter.

Règles des compagnies aériennes : comparatif complet

Tableau synthétique : Air France, Transavia, easyJet, Ryanair, Vueling, Volotea

Compagnie Âge minimum indicatif Enfant < 2 ans (sur genoux) Poussette / siège auto Bassinette Remarques tarif/frais
Air France 7–14 jours (selon avis médical) Oui, forfait/% du tarif adulte Poussette gratuite ; siège auto accepté en soute/cabine si siège acheté Oui sur long-courriers, nombre limité Sélection de sièges familles conseillée (peut être payante)
Transavia 7–14 jours Oui, forfait Poussette gratuite jusqu’à la porte ; siège auto en soute Non (selon appareil) Bagage cabine bébé : vérifier l’inclusion
easyJet 14 jours Oui, forfait Deux équipements gratuits (poussette, siège auto) Non Places côte à côte non garanties sans sélection
Ryanair 8–14 jours Oui, forfait Poussette gratuite ; siège auto en soute (payant selon options) Non Beaucoup d’options à la carte : simulez le prix total
Vueling 7–14 jours Oui, forfait Poussette gratuite ; équipement enfant accepté Non Priorité famille proposée sur certains vols
Volotea 7–14 jours Oui, forfait Poussette gratuite ; siège auto en soute Non Vérifier bagages inclus pour bébé

Points à vérifier avant d’acheter : âge mini, bagage, équipements, frais

  • Âge minimum : 7 jours à 2 semaines selon compagnie, parfois plus sur avis médical.
  • Bagages : poussette gratuite ? siège auto en soute ? bagage cabine bébé inclus ?
  • Bassinette : disponible sur long-courrier ? niveaux de priorité et limites de poids/taille.
  • Frais additionnels : sélection des sièges, embarquement prioritaire, équipement enfant.

Important : ces règles évoluent. Vérifiez toujours les conditions détaillées de votre vol au moment de la réservation et quelques jours avant le départ.

Checklist avant de partir : le mémo des parents

Court-courrier (moins de 3 h)

  • Papiers : carte d’identité ou passeport, AST si un parent seul.
  • Confort : 1 tenue de rechange, 6–8 couches, lingettes, sacs étanches.
  • Nourriture : biberon prêt, dosettes, petit encas, bavoirs.
  • Oreilles : tétine/anneau, sérum phy avant descente.
  • Poussette : étiquetée jusqu’à la porte si autorisé.
Checklist voyage bébé avec trousse de change cabine

Long-courrier (plus de 3 h)

  • Sommeil : gigoteuse légère, doudou/couverture, masque fenêtre si besoin.
  • Hygiène/santé : thermomètre, doliprane adapté, sérum phy, crème change.
  • Repas : biberons/thermos, petits pots, cuillères, gourde.
  • Organisation : trousse de change à portée, sachets zip, tenue pour vous aussi.
  • Siège/bassinette : confirmation écrite, homologation siège auto.

Imprimez cette checklist et cochez la veille du départ. Vous éviterez les « j’ai oublié… » au contrôle.

Vous avez désormais la grille de lecture : les compagnies acceptent un nourrisson dès 7 à 14 jours, mais rien ne vous oblige à partir si vite. La bonne décision, c’est celle qui concilie votre projet et le confort de votre enfant. Si vous avez un doute médical, un coup de fil au pédiatre tranche souvent en 2 minutes.

FAQ

Quand un nourrisson peut-il prendre l’avion ?
La plupart des compagnies acceptent dès 7 à 14 jours. Pour un vol long, attendez si possible 3 semaines. Si bébé est malade (rhume, otite, fièvre), décalez.

Quel est l’âge minimum pour prendre l’avion ?
Il n’existe pas d’âge légal universel, mais un âge minimum compagnie entre 7 jours et 2 semaines. Vérifiez la règle de votre vol au moment de réserver.

Comment protéger les oreilles de bébé en avion ?
Faites-le déglutir : allaitement, biberon ou tétine au décollage et à l’atterrissage. Dégagez le nez au sérum phy avant la descente et évitez de voler en cas d’otite.

Est-ce qu’un bébé peut prendre l’avion sans passeport ?
En UE/Schengen, une carte d’identité peut suffire. Hors UE/DOM-TOM, un passeport est généralement requis. Certaines compagnies demandent un document même en vol intérieur : ayez toujours un titre pour l’enfant.

Faut-il une bassinet ou un siège auto pour voyager avec un bébé ?
La bassinette est pratique pour dormir sur long-courrier, mais elle a des limites. Le siège auto homologué sur un siège réservé reste la solution la plus sûre et confortable.

Les vols avec escale sont-ils recommandés avec un bébé ?
Privilégiez le vol direct. Si l’escale est nécessaire, prévoyez au moins 1 h 30 et organisez la trousse de change en accès immédiat.